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Colline Hoarau • il y a 9 années

Excellent article réaliste.
Le chemin est long et difficile. Effectivement l'auteur doit y croire, s'investir dans la promotion du livre.
Mon éditeur canadien Dédicaces travaille beaucoup dans ce sens, avec de nombreux partenariats qui multiplient les chances d'être lu.
Quoi qu'il arrive, je voudrais dire que c'est une aventure extraordinaire de partager avec d'autres ses écrits. Pas seulement pour l'égo mais surtout parce qu'on apporte aux lecteurs ´un petit quelque choses dans lequel ils se retrouvent. Et c'est juste magique.
Colline Hoarau

Arnaud Robert • il y a 2 années

Bonjour,

Merci pour tous vos conseils précieux. Il est intéressant de savoir ce qu'il se passe dans la tête d'un éditeur !
J'ai collaboré avec Mme Cabassy pour mon premier roman en auto-édition. J'ai beaucoup appris grâce à cela et je ne doute pas que cette expérience me sera utile pour le second.

Cordialement

Ghaan Ima • il y a 7 années

Merci pour ce long article! Je suis mille fois d'accord que devenir un écrivain professionnel est un parcours du combattant mais à la guerre comme à la guerre, il faut savoir ce que l'on veut! ^-^ Perso, je sais. J'espère bien réussir à hacker ce long parcours avec deux techniques:
- un challenge d'écriture de nouvelles et de participation à des concours très intense, 2 par mois environ. Je comptais les mettre gratuite avec ma newsletter mais l'idée d'essayer d'en vendre certaines est bonne.
- passer par librinova ou autre partenaire qui se chargent (certes moyennant finance) de faire un peu de marketing et de chercher un éditeur. Pour deux raisons: 1 il faut investir sur soi si on veut qu'un autre investisse un jour ;) 2. Auto édité convaincu je reviens sur ma décision. A force de faire sa promo, son maquettage, sa couv etc. On en perd le temps d'écrire. Donc +1 pour l'auto édition pendant un temps mais à un moment, il faut déléguer pour se concentrer sur les 20% de vraie valeur ajoutée. (Ami entrepreneur, cf. la loi de pareto ;) et ce 20% c'est le process d'écriture

De plus, je pense que pour devenir un bon artisan comme tu le dis, il faut surtout écrire beaucoup (et lire beaucoup je sais ;), se faire relire beaucoup et critiquer souvent ^-^

Luc Deborde • il y a 7 années

Merci beaucoup pour ce témoignage intéressant !

jamal • il y a 8 années

bjr jai ete auteur d un livre intitule " jamal Dati dans l ombre de rachida " sortie en 2009 ...lorsde la signature du contrat pour le livre a 8000 eur et depuis la sortie du livre je nai jamais percu d argent des ventes du livre ,je suis l auteur et depuis2011 jessay d avoir des explications et em vain !personne pour m aider ....merci pour vos conseil et aide

Luc Deborde • il y a 8 années

Bonjour Jamal,
Vous pourriez commencer par une mise en demeure envoyée en recommandée, dans laquelle vous exigerez un compte rendu des ventes et un calcul des droits d'auteur correspondants. Cherchez "mise en demeure" sur Google pour savoir quelle forme donner à votre courrier.
Bonne chance.

Monsieur X • il y a 8 années

Les auteurs ne sont pas payés, mais Il est vrai qu'être publié est une récompense en soi pour bien des gens!
Moi qui vient de terminer un petit roman, imprimé à trente exemplaires et distribué à la famille, je suis stupéfait de voir comment le regard de certains a changé. Tu as écrit un livre, tu ne fait plus partie du commun des mortels!

Marc Arabyan • il y a 8 années

Tout ce site est passionnant à lire, y compris pour un éditeur. Cela dit, le camembert présentant la composition moyenne du prix du livre donne une idée inexacte de l'économie de l'édition, même en appliquant un coefficient 10 à la facture de l'imprimeur. En effet, l'éditeur paye des prélèvements sociaux sur les salaires de ses employés, des taxes et impôts sur son entreprise et son activité, voire sur ses bénéfices (il travaille rarement au noir...), et des frais généraux, loyer de ses locaux, eau, gaz, électricité, frais postaux, informatique, accès à internet, comptabilité, etc. Chez nous, la part distributeur + libraire correspond à 50 % du prix facial des ouvrages vendus, mais tout ce qui est imprimé n'est pas vendu, et il faut y ajouter le coût de la diffusion (en l'occurrence prise en charge en interne), qui n'est pas donnée non plus...

Luc Deborde • il y a 8 années

Bonjour Marc,
Merci pour votre appréciation. Vous avez raison de rappeler que la part de l'éditeur ne correspond pas à un bénéfice, et qu'elle est censée lui permettre d'amortir les coûts très importants liés à son travail d'édition. Nous parlons des problèmes de rentabilité de l'éditeur dans l'article http://www.editions-humanis....

enejay • il y a 9 années

Que dire de Certains éditeurs qui exigent le bénéfice des 500 premiers exemplaires vendus?

Luc Deborde • il y a 8 années

Condamné en 1999 pour des contrats de ce type, l'éditeur l'Harmattan continue néanmoins sur cette voie depuis lors, sans être apparemment inquiété davantage.
Après tout, si un auteur accepte ce type de clause, je ne vois pas pourquoi il faudrait taper sur l'éditeur. L'Harmattan a le mérite d'exister et de rendre service à ceux qui se satisfont de ce qu'il propose.
Je suis beaucoup plus choqué par les éditeurs qui ne respectent pas leurs propres contrats et ne payent pas des droits d'auteur qui sont dus, que par l'Harmattan qui affiche clairement la couleur.

Guy Ng Tat Chung • il y a 8 années

Bonjour, sans vouloir vous contrarier je vous dirai se ne pas encenser trop vite cet éditeur. Moins 70 exemplaires de mon livre ont été vendus la première année,dont 65 commandés par moi-même et le reste sans doute grâce à la campagne publicitaire que j'ai moi-même mise en place. la première année écoulée le relevé de compte est fait dans les règles. La deuxième année seulement 9 exemplaires vendus et retard dans la remise d'un relevé de compte hâtif et succinct. Aucun exemplaire ne se trouve chez le libraire et j'ai des doutes quant au dynamisme du groupe commercial. et quand je propose des idées pour améliorer les choses, aucune réponse. A ce rythme-là inutile d'attendre d'en tirer un revenu de ses écrits. les premiers 500 ouvrages offerts à l'éditeur? aucun risque donc pour lui. Certes, les auteurs n'ont pas été contraints d’accepter, mais c'est bien connu, quand on dit à un auteur inconnu que son ouvrage sera édité pour la première fois,comment doit-il réagir? Que dire de quelqu'un qui ne vit que de la sueur des autres? j'ai bien l'intention de créer un collectif d'auteurs de cet éditeur pour savoir combien ont touché quelque chose.

Luc Deborde • il y a 8 années

Mon intention n'était pas d'encenser l'Harmattan. Il me semble avoir été clair.

Ghaan Ima • il y a 7 années

il me semble que luc disait avec beaucoup de pincettes et de politiquement correct ce que beaucoup d'auteurs pensent tout bas: l'harmattan = arnaque. Ils ont déjà eu des condamnations il me semble.

triste triste à quel point certains se moquent et profitent des auteurs qui rêvent d'être publiés. merci humanis, je vous suis depuis longtemps et j'apprécie vraiment votre façon d'accompagner les auteurs et de partager votre savoir!

Philippe Perret • il y a 4 années

Rien de triste. Je reprendrais les propos de Luc : l'auteur a le choix, c'est l'auteur qui signe. Avec tout ce que l'on trouve comme information sur le net, se faire encore avoir par ce genre d'arnaque relève de la niaiserie ou de la fainéantise, voire des deux.

Léman Arctique • il y a 9 années

Merci pour votre article ! Mon collègue avait un maquette de livre photographique pour laquelle aucun éditeurs de Suisse Romande à désiré faire suite. Il s'en s'ont mordu les doigts, car il s'est auto-edité, étant lui même imprimeur et photographe, et très actif. Il a heureusement pu trouver des mécènes pour faire l'avance des frais d'impression (12 euro par livre). Première édition de 5000 le 01-11-2012, rupture de stock le 05-12-2012, moins de 3 semaines avant Noël, ZUT! deuxième édition de 3000 le 21-12-2012, rupture de stock le 06-01-2013, re-ZUT! troisième édition de 3000 le 25-01-2013, rupture de stock fin juillet. Premier paiement du distributeur, 4ème édition de 4000 le 01-09-2013, rupture de stock 10-04-2014. Et cela juste sur la ville de Genève et les quelques petites villes alentours! Ici le probleme de l'auto édition est de pouvoir faire face au succes trop rapide : il faut avancer beaucoup d'argent, dans ce cas plus de 100000 euros. Ou alors ne pas passer par un distributeur (qui prend 55% au passage dans notre cas), mais c'est parfois impossible de faire autrement, à moins de s'acheter un camion de livraison. Et encore, certains magasins ne traitent pas en directe. Bref, il s'en sort maintenant au bout de la 4ème edition, il a remboursé ses dettes et commence à gagner. Donc, pour l'auto-edition, si ce n'est pas un roman, mais un beau livre avec du beau papier, un grand format etc, mieux vaut avoir les reins solides, trouver un mécènes et toujours vendre le plus possible en pré-commande!

Michel Renzetti • il y a 9 années

tout le monde gagne sur le dos d'une même personne c'est d'une logique, et l'auteur est il maitre du prix ?

Philippe Perret • il y a 4 années

« gagner sur le dos »… Non, je pense que ce sont simplement des gens qui exercent leur métier (je parle ici des graphistes, correcteurs, imprimeurs, etc.).

Je ne sais pas dans quel domaine vous travaillez, mais je suis sûr qu'on pourrait vous appliquer aussi cette critique. Votre travail est certainement le fruit de l'imagination d'une seule personne, dont vous profitez. Imaginons que vous travailliez chez Peugeot. Vous gagnez donc sur le dos des frères éponymes qui ont eu l'idée et ont conçu les véhicules que nous connaissons.

Merci de noter que je ne prêche pas pour ma propre paroisse, je suis du côté de l'écriture, je suis l'auteur, la plupart du temps.

H • il y a 9 années

L'auteur peut avoir son mot à dire. Mais le choix final revient à l'éditeur, qui lui connait mieux les prix d'impressions, de distributions, et autres charges (sa marge incluse).

Kylie Ravera • il y a 9 années

Un site d'éditeur qui ne traite pas l'autopublication comme de la mortadelle de bouillabaisse (soit quelque chose de systématiquement mauvais), c'est rafraîchissant :) J'aime beaucoup la notion de "parcours", pour ce que ça implique de persévérance, de confiance en soi, d'effort et de "savoir attendre" - cette dernière notion étant en voie de disparition.
25 ans entre un premier projet d'écriture et celui qui conduira à une publication prestigieuse, ça me paraît raisonnable!
Allez, plus que 7 ans ;)

Lina Carmen • il y a 10 années

Un très bon article très encourageant ! Pour ma part, je suis sur le chemin de "Michel", au tout début et j'ai du temps libre car mon mari travaille suffisamment pour que mes revenus soient secondaires. Mais pour essayer, un jour, d'avoir un revenu modeste (pour l'instant il est inexistant), je me lance aussi dans le métier de conteuse. J'espère ainsi que la vente de mes écrits et mes spectacles comme conteuse, m'offriront dans quelques années le salaire d'un mi-temps au smic. C'est vous dire comme je suis bien occupée ! Mais quelle joie de ne faire que des choses qu'on aime.

Bernard Juhan • il y a 11 années

Un grand merci pour ce topo très complet. L'exemple de "Michel" est très édifiant, mais on se dit qu'il faut vraiment être prof pour avoir le temps de faire tout ça !

Ed • il y a 10 années

Sympa pour les profs...

Jode • il y a 10 années

Ma foi... Il n'a peut-être pas tout à fait tort...
Les profs sont sur-représentés parmi les auteurs et les peintres. Et pas seulement des profs de français et d'art plastique ! Pour quelle raison, à votre avis ?

Manuel • il y a 10 années

C'est vrai, mais c'est également parce que l'écriture est souvent leur seule compétence professionnelle et aussi, , comme le dit l'auteur de ces excellents conseils, parce qu'ils sont "las" de leur travail... Ceci expliquant cela. Demandez à un prof si c'est facile de changer de boulot. Mais, il y a aussi bien sûr le goût pour la lecture et l'écriture, sinon cela ne suffirait pas.
Signé : un prof